En 1817, l’écrivain français Stendhal expérimente à Florence des sentiments d’angoisse, des vertiges et des palpitations à la suite de ses visites des musées, églises et monuments de la ville. Comme si l’extase et l’enthousiasme qu’il ressentait face à toutes les beautés que Florence pouvait offrir le plongeait dans un mal être profond. Ce dont témoigne Stendhal dans son récit de voyage constitue les différents symptômes de ce qu’il sera appelé « syndrome de Stendhal » ou « syndrome de Florence ». L’expression apparait pour la première fois en 1989 dans un article scientifique présentant « Le mal-être du voyageur face à la grandeur de l’art ».

L’existence du syndrome est aujourd’hui contestée puisque les symptômes de vertiges et de palpitations peuvent être liés à la fatigue des voyageurs dans leur rythme effréné de visites de musées mais l’expression est conservée pour parler de choc esthétique.

L’art est une émotion. Et si nous aimons admirer ce que nous trouvons beau, nous avons aussi une fascination pour l’étrange, le bizarre, le fantastique.
Les démons, monstres et autres créatures ont peuplé l’imaginaire des artistes depuis des siècles et ont marqué nos inconscients.

Ce blog vous propose de découvrir les œuvres, thématiques et artistes obscurs, parfois oubliés de l’histoire de l’Art.
Le syndrome de Stendhal vous invite à contempler l’abysse des créations étranges et fantastiques et comprendre leur conception.